Les hasards de l’histoire, ont conduit jusqu’à nous, à l’instar d’une capsule de temps, des ateliers équipés de machines pour la plus part installées ”au plus fort de la Révolution”.
Cet ensemble proto-industriel, dont les bâtiments sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 2004 et les machines depuis 2007, est la propriété de Nadia et Jean-Pascal Crouzet depuis 1997.
Par le biais de l’Association Les Amis de la Galicière, qu’ils ont crée en 2000, le site de la Galicière a accueilli près de 8 000 personnes, lors de spectacles, des journées du patrimoine et des visites sur rendez-vous.
UN HÉRITAGE PRÉCIEUX
La richesse de la Fabrique de soie de la Galicière tient au fait d’avoir conservé ses machines dans ses ateliers. L’activité de moulinage s’était adjointe les phases de production et de préparation de la soie grège, magnanerie et filature et sur un même site sont donc regroupées toutes les phases de production du fil de soie, du grainage au moulinage.
Au moment du déclin de l’industrie soyeuse, presque partout ailleurs les machines en bois, facilement démontables et devenues inutiles ont été remplacées par d’autres. On mesure alors l’importance historique et patrimoniale d’une usine comme celle de la Galicière, particulièrement bien conservée aujourd’hui, qui offre un précieux témoignage de ce que furent ces petites unités de production implantées en milieu rural.