Les lieux de séjours

Installée au premier étage et accessible par l’escalier situé au-dessus de la roue de la fabrique basse, la magnanerie est un bâtiment plus haut que large. Destiné à l’éducation des vers à soie son volume intérieur était entièrement occupé sur deux niveaux par des tauliers, échafaudages de claies en bois où étaient disposés les vers à soie et les feuilles de mûrier, aliment du ver. À l’instar des ateliers, une grande partie du dispositif d’origine a pu être conservé. Il est complété par une restitution de la structure principale et des planchers de coursives. Les claies d’origine sont réinstallées sur certains tauliers.

Loft japonisant la suite se développe sur deux niveaux. Le lit, métaphore de l’encabanage des cocons, est placé en mezzanine au cœur du dispositif patrimonial. Il est accessible par un escalier en chêne. Un cabinet de toilette avec WC et lavabo jouxte la chambre qui peut être occultée par des rideaux donnant sur le vide central.

Au niveau inférieur, l’espace de vie est constitué d’une enfilade d’alcôves, chacune correspondant aux différentes fonctions permettant de se sentir comme chez soi et de prendre son temps. Équipée d’un canapé et d’une méridienne capitonnés pour visionner un film ou contempler la vue à travers de hautes fenêtres, d’une table, pour écrire, lire, pianoter, la suite magnanerie réserve de belles surprises. Derrière des paravents translucides est installée une immense salle de bains parée de caillebotis de bois. Au centre trône une baignoire ofuro pour un bain chaud, un moment de détente et de relaxation inoubliable. Une grande douche à l’italienne pour les ablutions, un WC et un long plan vasque en pierre complètent l’équipement.

La suite révèle la structure et les traces tangibles de la magnanerie. Elle valorise avec modernité ce passé séricicole à travers le dévoilement des pans d’histoire qui s’offrent aux hôtes comme un livre ouvert.

Reprenant la trame des poteaux de l’édicule (qui abritait autrefois la chambre d’un contremaître, des latrines, puis plus tardivement un poulailler) la façade ordonnancée semble avoir toujours occupé cette courette qui était jusque dans les années deux mille close par un dortoir.

Situé entre le bâtiment des communs et la fabrique basse ce lieu de séjour bénéficie d’un accès indépendant direct, de plain pied depuis le chemin de la Galicière.

Cette suite est accessible aux personnes à mobilité réduite qui disposent d’une place de parking dédiée.

La façade donnant sur le jardin est traitée en claustra, évoquant les claies de la magnanerie. Elle se prolonge au sol par une terrasse en mélèze, exposée plein sud. Le jardin, légèrement encaissé par rapport à ceux de la Galicière, encadré de murs, favorise l’intimité.

La décoration intérieure est de facture contemporaine, agrémentée d’objets muséifiés, d’images du passé surdimensionnées.

Respectueux de l’environnement, ce bâtiment en ossature bois utilise uniquement des matériaux d’origine naturelle ou de réemploi.

L’isolation de très haute performance permet de stabiliser les températures en emmagasinant la chaleur en hiver et en gardant la fraîcheur les jours d’été. L’optimisation de l’ensoleillement des pièces à vivre combinée à un poêle à pellets permet d’offrir un confort optimal en toute saison.

Ces six-cents plaques au gélatino bromure d’argent sont l’occasion de la première ouverture du site par le biais de l’exposition ”Inconnus à la fenêtre”. Les propriétaires collectionneurs passionnés ont accumulé un grand nombre d’appareils photo mise en scène à travers des étagères installées sous les combles de l’ancien moulin.

Une terrasse extérieure couverte, aux murs tapissés de cannes de provence – dont les chaumes proviennent des claies récupérées sur place – forme un salon exotique dont le mobilier colonial évoque la route de la soie.

Un balcon en projection dans le vide permet aux hôtes de découvrir l’incroyable panorama des massifs du Vercors.

Équipé d’un home cinéma et d’un grand écran de plus de 3 mètres de large, les hôtes se régaleront à dénicher dans l’impressionnante collection de DVD les films de leur soirée. Quant aux bédéphiles, plus de 200 albums les attendent.

Une large baie donnant sur les vestiges de la filature atteste le caractère patrimonial du lieu.

Aménagé en dortoir et salle de jeux, le Galetas est résolument un univers de garçon avec ses vitrines de voitures miniatures, son avion de manège suspendu à la charpente ou sa voiture à pédale plaquée contre le mur.

Une grande cuisine à l’américaine, entièrement équipée, s’ouvre sur l’espace repas composé d’une grande table ronde à plateau de service circulaire pour des repas toujours conviviaux. Le salon est meublé en accord avec les éléments décoratifs qui ont été préservés.

Dans l’appentis sont installés un WC et une buanderie.

La terrasse située au-dessus de la cage à roue est mise à la disposition des hôtes du gîte, pour les repas aussi bien que pour les bains de soleil.

Un pan de cloison sur lequel figurent des tracés de roue d’une fabrique idéale est enchâssé entre deux plaques de verres, clin d’œil au Grand Verre de Marcel Duchamp. Des accumulations à la Arman, composées de produits neufs invendus des années 1930 ou de formes en bois d’un ancien cordonnier, sont installées ça et là dans l’espace.

Le dortoir propose deux chambres doubles, chacune équipée d’un cabinet de toilette, d’une chambre pour 2 personnes et un dortoir de 3 à 5 lits. Les hôtes de cet étage se partagent les deux salles bains indépendantes, chacune équipée d’une grande douche et d’un lavabo.
L’espace central comporte de nombreuses assises, une table de jeux.